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Brassée d’efflorescence (Breizh)

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12052021

Message 

Brassée d’efflorescence (Breizh) Empty Brassée d’efflorescence (Breizh)




« Quand la merveille recommence / A l’aube d’un jour nouveau-né » Georges Perrec
 
De longues mains noueuses entre elles, enchevêtrées, clapotent le long de bras ininterrompus frémissant à la brise océane. Elles s’agitent au gré des heures au côté des corps endormis et cyanosés tout parsemés d’émeraudes où seuls les doigts respirent, où seules les phalanges bruissent !
 
Vagues anamorphoses où repose l’étrave déchirant la dentelle de nappe bleue. Passages d’œillades, éclats furtifs et crépitements d’étoiles ensoleillées, du sillage émerge des légendes oubliées…
 
Spectateurs inlassables, les échassiers, les courlis et les sternes, s’égayent et s’égosillent. Déchirures stridentes apprivoisées par la vastitude, l’horizon reste à portée de main et cependant il demeure lointain ! Et l’homme si petit ici en son royaume sans cesse renouvelé, pensif et circonspect en son temple, saisi de tournis, voit poindre l’inattendue rumeur du vacarme des éléments, comme une forme de déraison ?
 
Et ses frères et tant d’autres, hommes allongés couchés en mer, n’engendrent-ils pas la beauté de l’âme et celle du sacrifice ? Ne sécrètent-ils pas le sel de la vie, celui-là même qui retient l’eau du corps lorsque nos cœurs affrontent le désert ? Sel offrant à tes lèvres ce goût inimitable que je reviens déguster, empaqueté de tendresse, et que trop souvent nous taisons, allant les quérir ailleurs, dans d’autres bras, Dieu sait pourquoi, aux heures déshabillées de déconvenues.
 
Alors, veux-tu bien prendre ce livre,
Me lire l’amour et fermer les yeux !
Et le silence vois-tu s’endormira,
Oublieux de nos prénoms…
Mais le silence n’est pas la mort…

Viens ! N’aies pas peur !
Seawulf
Seawulf

Messages : 138
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