Balade en proésie
Bienvenue à vous qui passez par ici. Faites-y une halte, prenez le temps et si "Balade en proésie" vous parle, installez-vous et créez des mots passeurs de vie. Belle journée à vous.
Seawulf (Yves)

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28032021

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« Toi qui ne vis que d’être regardée »
Pierre Emmanuel
 
Lorsqu’au matin de tes yeux j’entrouvre la fenêtre de tes lèvres
J’écume alors les vagues de félicité aux rondeurs suaves de ton corps
De la crête de tes seins au promontoire de ta croupe
En passant par la source de ton ventre. Et j’imagine un temps resplendissant !
 
Silence…Bonheur…Respiration
 
Mais c’est sans compter avec les météorologues du temps, de l’esprit et des âmes.
On retient son souffle, le niveau d’alerte progresse, il passe du vert au rouge
Suit les cumulo-nimbus, dangerosité prête à fondre, l’orage gronde grandement.
 
Ne l’entendez-vous pas scandent quelques-uns ?
Le bonheur serait-il si fugace au point que l’amour l’imiterait ?
Ou l’amour serait-il si inconstant que le bonheur en serait devenu fugace ?
 
Une sorte de jumeau bicéphale aux hémisphères ambivalents.
Trait d’union qui se désaccorde
Essai que l’on ne sait conclure …
Le temps passe…Silence encore…
 
Espoir déçu comme l’on dit, en écho, des propos pour se ragaillardir
Se donner un peu de cœur au ventre.
Est-ce le ventre qui a besoin de cœur ?
 
Et pourtant poursuivre la quête d’un improbable idéal, obstinément le chercher,
Le rechercher même, et se laisser aller dans ces bras-là, lorsque la lassitude gagne !
Accroire, juste un instant, un tout petit moment de blues. Oui la chair est faible.
 
Quiétude…Silence…Paix…Silence…
 
Amour inabouti et sitôt, l’humaine bêtise resurgit, festival d’arlequinade
La rage l’emporte donc sur le geste et l'extravagance invisible s’ébat
Aux portes de l’inceste sociétal.
 
Silence …Jacassements …Protection…
 
Parapluie pour éclairs foudroyants, allons bon, c’était justement l’instant attendu !
Et pour le reste on a bien le temps de voir venir, et puis le reste entre nous, oui le reste
C’est ce que l’on n’a pas encore trouvé ou si peu, si peu de temps, tellement éphémère
Probablement un nuage humide de souvenance balayé par les eaux intemporelles
Perdues dans un désert, irrésolument. Car le reste ce pourrait être
Cet îlot de lumière en plein orage, cette main secourable qui réchauffe,
Pas nécessairement charitable ni rédemptrice d’ailleurs,
Juste une main quelconque, vraie.
 
Le reste ce pourrait être aussi ces yeux profonds au cœur de terre
Toujours bleu océan ou vert pomme, quel que soit le temps ou les saisons
Comme l’est une contrée bretonne, ce pourrait être encore, pourquoi pas
Ce peintre des âmes au cierge clair qui me parle d’un monde inconnu
Qui me fait tressaillir d’émotions, qui m’accompagne, me chuchotant des notes apaisantes.
Organiste du cœur et de l’esprit, pour aller là où je n’osais encore
Franchir le pas comme un seul homme à deux, à trois, à quatre ou davantage,
Et enfin me défaire de peaux cyanosées. Lignes brisées prêtes à s’arrondir
Et ainsi renaître à l’autre, à lui, à toi, au monde peut-être, à vous, que sais-je encore
Et engerber une botte d’air frais indéfiniment lors de la fauchaison !
 
Puis s’arrêter…Silence…Ecouter
 
Autre chose que les médias, tenter de faire fi de l’agréabilité plastique
Cosmodicée surfaite pour temps avancé, oublier les clones cathodiques
Oublier les snipers de tabloïds !
 
Respirer…Inspirer … Silence…Expirer
 
Déserter les places boursières, les indices Nasdaq, Cac ou Nikkei
La fourmilière des Goldens boys. Echanger des chiffres contre des lettres
Des formules contre des mots.
 
Maux de tête…Silence…Aspirine
 
Chercher ailleurs, moins loin, plus près, juste une extrasystole de vie
Dans les limbes d’un encéphalogramme plat comme une baie longue et grise
A l’ombilic de mon parasol. Et puis, et puis imaginer des étoiles voyageuses
Au sommet des collines rupestres. Imaginer la terre près de la lune
Un soir de cotillons sous les silves. Imaginer une ronde sans fin
De fées en forêt de Brocéliande, invitées à rejoindre Greenwich
Pour y prendre un café glacé et jouer à la toupie Terre.
 
Imaginer une pièce de théâtre singeant la mort pour mieux l’ensorceler
Sombre comme une prémonition, douloureuse et imparfaite.
 
Imaginer encore, toi et moi encordés à la paroi de l’amour
Pour des sommets de tendresse, armés de notre seule délicatesse
Tambours aux roulements envoûtants, poétique à l’érotisme inventif...
 
Silence…
 
Dis-moi et redis-moi infiniment, infiniment longtemps
Un siècle durant et plus si possible
Une éternité pourquoi pas,
Une seule fois, je t’en prie…
Dis-moi je t’aime…
Seawulf
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Date d'inscription : 20/03/2021

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