À l'orée des mots


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12052021

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« Ne vous conformez pas à ce monde,
mais transformez-vous par le renouvellement de votre esprit »
Romains 12,2.
 
Et si tu regardes là-bas du côté des îles d’Aran,
Les yeux embués d’embruns, le reflet charmant
C’est qu’il y a au-delà de cette infinie immensité,
Outre le vent mâtiné d’iode, un accent de liberté.
 
Elle a le cheveu clair et déambule chaque soir,
Non loin de la Baie de Galway, sur les trottoirs,
Où le nez en l’air, elle rêvasse d’amours fair-play.
Assise sur un banc, elle bouquine Shelley.
 
Tu la cherches dans l’obscurité, près des bastingages,
A l’abri d’une lumière métallique, mais sans aucun gage
De la trouver en cet endroit, apparemment abandonné
Aux silences bruissants et aux folies désordonnées !
 
Mary feuillette sa vie aux saisons filigranées des pages
Livresques, compagnons muets de ses voyages.
Détachée ici, face au relief tourmenté du Connemara
Elle choisit des mots ensauvagés qu’elle adoucira.
 
Et lui, il voudrait deviner une forme, une silhouette
Autre qu’une croix de pierre celtique, une esperluette
De vie au tracé incertain, aux courbes présentes,
Mais il ressent, comme une lente algie, l’absente.
 
Mary et Jonathan se cherchent depuis bien trop longtemps,
Nuit noire aux masques fragiles, le temps fout le camp,
Comme un frôlement, l’aventure d’une question restée suspendue
Devenue hypothèse d’une ascèse à jamais disparue.
 
La mer gronde de ses vas-et-viens, ronde des brisants,
Vastitude où les regards de l’invisible deviennent aimants.
Et le vent grossit et nous pousse les uns et les autres, instables,
Au détour d’un chemin innommé, à ouvrir nos bras de sable !
Seawulf
Seawulf

Messages : 138
Date d'inscription : 20/03/2021

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