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Celle qui se nomme Elle
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13042023
Celle qui se nomme Elle
« Les années passent, les heures ne passent pas »
Mihàlis Ganas
Sauras-tu un jour m’écrire
ce que tu n’as su me dire,
dis-moi
redis-moi
quelques mots d’espérance
parcheminés de ta présence
ici ou là, ailleurs, quelque part
entrouvrir juste les lèvres d’art,
une page, un pas, peu importe où,
à côté, le long de toi ou partout
dans un espace qui nous ressemble,
retisser des louanges tenues ensemble
par nos mains ; faufiler la flamme
en quête d’un sourire au charme
vertige, et du bout de tes grands yeux
suspendus vers l’or ciselé des cieux
imaginer vivre les vœux d’une rose
plantée au milieu du désert, enclose
et effeuillée, au parfum safrané
où les sables s’enroulent à l’ondulé,
intranquille gite bercé d’une houle
où nos cœurs nus chamboulent
nos corps inapprochés, interlignés
à l’encre du temps, imprégnée
de silence aux couleurs de nacre,
arabesques d’où renait le sacre
du printemps, notes de sansonnets
endormies au pied du châtaignier,
elles s’envolent vers l’espace éthéré
et plongent dans nos âmes apaisées ;
dis-moi
redis-moi
sauras-tu un jour me dire
ce que tu n’as su m’écrire.
Mihàlis Ganas
Sauras-tu un jour m’écrire
ce que tu n’as su me dire,
dis-moi
redis-moi
quelques mots d’espérance
parcheminés de ta présence
ici ou là, ailleurs, quelque part
entrouvrir juste les lèvres d’art,
une page, un pas, peu importe où,
à côté, le long de toi ou partout
dans un espace qui nous ressemble,
retisser des louanges tenues ensemble
par nos mains ; faufiler la flamme
en quête d’un sourire au charme
vertige, et du bout de tes grands yeux
suspendus vers l’or ciselé des cieux
imaginer vivre les vœux d’une rose
plantée au milieu du désert, enclose
et effeuillée, au parfum safrané
où les sables s’enroulent à l’ondulé,
intranquille gite bercé d’une houle
où nos cœurs nus chamboulent
nos corps inapprochés, interlignés
à l’encre du temps, imprégnée
de silence aux couleurs de nacre,
arabesques d’où renait le sacre
du printemps, notes de sansonnets
endormies au pied du châtaignier,
elles s’envolent vers l’espace éthéré
et plongent dans nos âmes apaisées ;
dis-moi
redis-moi
sauras-tu un jour me dire
ce que tu n’as su m’écrire.
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