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Fragments écorchés
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05012022

Fragments écorchés
"Embrouillamini synaptique pour pointillisme quotidien..." Dans un sifflement sans fin les arbres ploient de douleurs sur les routes noueuses d’oliviers parcourues de corps dégingandés en quête d’un repos salutaire. L’engoulevent passe un froissement d’aile s’efface papiers gris sur fond de ciel bleu origami ballotté de-ci de-là crécelle sans voix. Le temps s’écoule ; le temps s’envole; le temps s’en va ! Le train court dans les prés l’oiseau est aspiré … Dépression happé, fracassé, occis, disparu ; on n’en parle déjà plus. Les amours se meurent en ces seins lourds et laiteux ballottés en mains mâles comme une coque de noix dans le jacuzzi de ma tante. Et j’entends un cri qui me dit son envie d’en finir avec les ni-ni, ceux-là mêmes qui gonflent mes soucis. Et je vois Héloïse qui tombe le masque de grise-mine à Carnaval là, près d’un prétendant qui lui redonne le sourire… Adolescence ! Dame que c’est bon lorsque l’on a plus vingt ans ! Tu cherches du boulot et tu sais bien que les choses ne sont guère faciles. Les diplômes bien sûr la tenue évidemment les sourires à foison les bonnes manières aussi. Oui. Mais mon nom je ne peux m’en séparer ! Il me faut être très patient. - Pas cette fois-ci : « Mais vous allez trouver ! » Courage. Sourires. Encore et toujours sourire. Le soleil s’échauffe il ne s’ensommeille plus l’hiver quitte son manteau et le printemps s’habille de pourpre, de bleu et d’or ; fleurs légères et odorantes parfums qui ressemblent au tien et soudain, j’aimerais butiner à l’ombre naissante de l’été les mots retenus ; pétales aux feuillets délicats qui effleurent mes rêves d’automne. Ta robe s’échoue-là corolle improbable qui se dénoue seule dans ta salle de bain. Où sont les hommes ? J’aimerais revenir avant avant tout ce qui est présent avant de te rencontrer juste avant celui de l’attente de mots improbables. Avant ce moment autre où l’on doute et redoute de soi, de toi, de ses semblables, juste avant ce moment-là. Il te faudra sans doute du temps pour me parler de ces petites choses. Les clefs n’ont pas de portes elles ne pèsent pas du poids de l’histoire elles n’en ont pas elles sont vierges prêtent à s’ouvrir mais les cuisses serrées n’offrent que l’abandon. Un petit noir servi par un blanc à Isabelle la rebelle qui ne sait qui observer du noir ou du blanc et qui se ravise : « Un grand crème, s’il vous plait ! » Un homme de bien qui se sent mal estime que les maux des autres ne changent pas les siens ; à mots couverts découvre sa carte bleue le monde devient binaire s’en va, ne sait où avec pardessus et écharpe. Roulette russe... Victoire découvre ses cadeaux pour Noël. La petite fille veut se cacher avec sa poupée Emilia, mais un intrus arrive ; c’est papy qui regarde silencieusement. « Toi, tu s’en vas ! En vas TOI … » -Ok, je pars. Sourires. |
Le temps n’a plus d’âge
il dévore en silence
au creux de nous
l’inexistence de vie
des pages enfouies sous terre
desséchées d’humus
où seule, écrin violet,
une pensée demeure.
Tu ne crois en l’autre
que dans une absence soignée.
Des effets de manche
style baroque
au cœur de la modernité,
la Com’ ne passe plus !
Soudain,
tu te sens seule,
mais personne ne vient.
Le virtuel s’est éclipsé.
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