À l'orée des mots


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16062021

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« Il faut aimer debout et se donner au vent
tant qu’un oiseau viendra » Philippe Jones
 
Un gros grain tangue la mouette
Écharpée de bourrasques
Tache foudroyante sur gris brumeux
Oxydée de vent, tresse ses plumes
Au demi carreau à l’ajour.
 
J’écoute Vangélis
Conquest Of Paradise et Hymn
Déguste tongue feel un whisky d’Islay
Nez marin aux embruns tourbés
Je nous ressens, je nous entends.
 
Tu appelles de ta voix la houle
Mon éphémère incertaine
Drapée dans le verbe amour
Toi l’absente si vivante des jours fanés
Pourrais-tu encore m’envelopper ?
 
L’oiseau orbe à grands traits mouillés
Volutes de solfège, amples notes
Chœurs puissants et voix cristallines
Battements d’ailes orgasmiques, la matière s’épaissit.
Mezzo voce, l’oiseau s’alourdit. Entoilez l’art !
 
Image fossilisée de la lumière
Diaphane, immense grâce sans calcul sans coach
Instinctive, juste étonnamment libre, rémiges folles
Ma muse, je t’offre le temps emblavé au plat de terre,
Et te rêve émerillonnée ici-bas, sans mésaise !
Seawulf
Seawulf

Messages : 133
Date d'inscription : 20/03/2021

https://www.seawulf-proesie.com/

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